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Surexploitation

La nappe astienne, durant de nombreuses décennies, a été exploitée pour répondre aux besoins en eau sans cesse croissants de la population et des activités locales sans que l’impact des prélèvements sur la nappe ne soit évalué.

Au cours des années 80, une baisse continue du niveau piézométrique à Valras (Secteur SO), a alerté les sevice de l’Etat en charge du suivi du niveau de la nappe qui craignait une intrusion d’eau de mer dans l’aquifère par effet d’appel.

En 1989, le niveau de la nappe fut mesuré en effet à la côte jamais atteinte de -17m sous le niveau de la mer.

Si des dispositifs de délestage des prélèvements ont été mis en place dans l’urgence sur le secteur de Valras-Sérignan-Sauvian (amenée de la ressource Orb) apportant une réponse momentanée au problème local de surexploitation, les besoins en eau ont continué à augmenter sur le périmètre de la nappe avec l’accroissement démographique, le développement de l’activité touristique et les premiers effets du changement climatique qui impacte les productions agricoles.

La nappe astienne, dont le volume prélevable a été fixé à 4.2 Mm3 pour assurer le renouvellement des eaux au moins 8 années sur 10 (définition du bon état quantitatif), accuse encore un déficit quantitatif global avec, en particulier, de fortes pressions sur le littoral.