L’occupation des sols est très nettement dominée par l’agriculture, qui représente les deux tiers de la surface. La viticulture en particulier couvre la moitié des terres du périmètre du SAGE.

Des zones naturelles remarquables sont identifiées sans liens directs, toutefois,  avec la nappe astienne.

La pluviométrie annuelle de l’ordre de 600 mm en moyenne est une des plus faibles du département de l’Hérault. Elle accuse, certaines années, des déficits de plus de 40 % soit des hauteurs des pluies proches des milieux semi-arides. La nappe astienne subi alors de fortes pressions  pour compenser ce manque d’eau.

Le territoire de la nappe astienne recoupe 5 bassins versants superficiels, tous  faisant l’objet d’un SAGE. : Le bassin versant de l’Aude, le bassin versant de l’Orb et celui du Libron, le bassin versant de l’Hérault et le bassin versant de l’Étang de Thau (lagune littorale) à l’Est.

Les nappes alluviales constituent les ressources en eau les plus importantes sur le périmètre du SAGE. Elles contribuent à soutenir le niveau de la nappe astienne grâce à des dispositifs de délestage des prélèvements mis en place dans les années passées.  Des interactions physiques existent par ailleurs entre la nappe et les eaux du Libron, de la Thongue (affluent de l’Hérault) et de l’Hérault.

Connue depuis longtemps (1^er forage en 1898), cette ressource souterraine a été de plus en plus utilisée par les collectivités et les particuliers pour l’alimentation en eau potable, favorisant le développement du tourisme en bord de mer, ou les besoins agricoles. Plus de 800 forages, réalisés en majorité avant les années 80, captent aujourd’hui l’aquifère des sables astiens. Les sollicitations croissantes et non coordonnées, associées au vieillissement des ouvrages, ont rendu la nappe astienne particulièrement vulnérable (Problématique et enjeux de la nappe astienne).

La nappe des sables astiens est un des aquifères côtiers de la région Languedoc-Roussillon. Elle constitue une ressource en eau essentielle au développement économique (tourisme balnéaire, agriculture…) du biterrois.

Pour en savoir plus sur la nappe:

• Caractéristiques physiques de la Nappe Astienne
• Qualité de l’eau
• Les usages
• Problématiques et enjeux
• Infos cartographiques

L’eau de la nappe, de très bonne qualité, s’écoule lentement dans les sables qui affleurent au nord (Florensac, Mèze) et s’enfoncent vers le sud jusqu’à -120m (Valras, Agde). Une épaisse couche de terrains argileux recouvre ces sables et protège la nappe des pollutions superficielles. L’eau sous pression jaillit naturellement au droit de nombreux forages (forages artésiens).

Connue depuis longtemps (1^er forage en 1898), cette ressource en eau souterraine a été de plus en plus utilisée par les collectivités et les particuliers pour l’alimentation en eau potable, ainsi que par les activités économiques (exploitations agricoles, campings) favorisant notamment le développement du tourisme en bord de mer. Plus de 1000 forages, réalisés en majorité avant les années 80, captent aujourd’hui l’aquifère des sables astiens. Les sollicitations croissantes et non coordonnées, associées au vieillissement des ouvrages, ont rendu la nappe astienne particulièrement vulnérable.

La nappe des sables astiens est un des aquifères côtiers de l’ex région Languedoc-Roussillon. Elle constitue une ressource en eau stratégique pour l’alimentation en eau potable  du Biterrois.